Les législatives anticipées de 2024 ont conforté notre stratégie reposant :

  • sur le rassemblement des forces pour la démocratie
  • et la capitalisation sur le financement publique obtenu dans le cadre du premier tour des Législatives
L'alliance technique avec le parti R&PS en 2022 nous a permis de financer la campagne de 2024 en partie. Celle de 2024 nous permet de garantir un financement pour les années suivantes avec pour la première fois un candidat ayant obtenu plus de 1%. Après une campagne Européenne 2024 difficile, les membres de Décimédos se concentrent sur l'horizon des élections Municipales de 2026. L'objectif est de réussir à construire le plus grand nombres de listes citoyennes possibles sur le territoire afin de commencer à renforcer l'implantation locale du parti. Au cours de cette démarche, Décidémos veut sensibiliser des personnes nouvelles aux outils démocratiques tels que les élections sans candidats, le vote blanc effectif, la construction des programmes démocratiquement avec les citoyens. Si l'objectif d'obtenir une mairie semble ambitieux, Décidémos ensisage tout de même l'élection de plusieurs dizaines de conseillers en France.

2025 et 2026, deux années d'émancipations. En vue d'une probable nouvelle disolution de l'Assemblée, le parti Décidémos et ses alliés veulent occuper d'avantage le terrain et finaliser les outils démocratiques nécessaires à la mission de l'Assemblée Citoyenne du parti. L'objectif est de construire de nombreux groupes locaux et de commencer à déliberer en expérimentant les nouveaux outils.

Dès la fin des Municipales, l'ambition est de capitaliser sur la notoriété et les nouvelles forces vives du parti pour préparer les élections législatives suivantes. Selon la réussite des municipales, une action de regroupement en vue de l'élection présidentielle pourra être envisagée. L'objectif premier restant les législatives et la capacité du parti à se financer pour ses actions futures.

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Se rassembler
Rassemblement à partir d'un processus démocratique (ce sont les personnes qui décident individuellement également, pas les organisations qu'elles composent), éviter les campagnes discordantes, contacter les listes municipales citoyennes, les partis démocratiques, trouver un lieu physique de réunion pour chaque département. Contacter pour s'appuyer en particulier sur les groupes municipalistes déjà constitués, et répertoriés sur les sites existants sur la carte de https://www.actioncommune.fr Eviter d'avoir des concurrents s'opposant entre eux (contacter LaPrimaire.org et https://www.facebook.com/Emancipation-démocratique-2022-La-Page-180884749129715). Lister les régions et départements, avec les personnes et organisations qui sont avec nous et à contacter pour nous rejoindre, et les locaux de réunion (Fichier géré par le Comité d'administration sous réserve du respect RGPD).
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Plateforme de travail
Construire la plateforme internet sécurisée qui permet ce rassemblement : les constructions de chartes, de programmes, et les élections primaires sans candidat, surtout pour la présidentielle qui sera la plus médiatisée.

Nous devons constater que c'est plus d'abord le rassemblement des démocrates qui nous permettra d'avoir les moyens de faire la plateforme que la plateforme qui nous rassemblera (par contre elle permettra de nous étendre à une population plus large et de cumuler nos ressources).

  • Fonctionnement démocratique: décisions par référendums des individus (avec iségorie), assemblées tirées au sort si le nombre devient trop important. Décisions démocratiques localisées selon les circonscriptions
  • Budget, finances publiées (et aussi décidées démocratiquement avant et après les élections)
  • Nom proposé: Décidons nous-mêmes ! (référendum de 2019, nom de domaine acheté et nom enregistré à l'INPI au nom de Decidemos)

« Relions-nous pour aborder ensemble les élections de 2021-2022 » Proposition aux forces démocratiques

Objectifs du plan 2020-2022 Relier des forces politiques s'accordant sur un socle commun de principes démocratiques. Aborder les élections départementales, régionales et nationales de 2021-2022 sous une identité graphique commune et en mutualisant des moyens techniques, financiers et humains. Accéder par là aux financements publics nationaux des partis politiques. Constituer ainsi une nouvelle force politique au niveau national, voire transnational.


Aux élections municipales de 2014, il y avait moins d'une dizaine de candidatures citoyennes, démocratiques, municipalistes, avec l'exemple emblématique de Saillans dans la Drôme. A celles de 2020, il y en eut entre 300 et 400, soit une exceptionnelle multiplication de telles listes : plus d'une centaine de fois.


Entretemps, en 2017, les élections présidentielle et législatives apportèrent d'autres éléments.


Lors de l'élection présidentielle, le projet qui a le plus abouti fut LaPrimaire.org avec comme qualité : un site internet relativement bien fait et fonctionnel (pour l'élection primaire), une bonne communication médiatique. Et avec comme défauts : un processus classique, conformiste et peu démocratique, peu radical, de candidatures avec leur programme (tandis qu'on aurait pu imaginer : une élection primaire sans candidatures, l'élu étant libre d'accepter ou non ; les référendums pour établir la charte ; l'amorce d'un programme avec une certaine forme de mandat impératif); et un fonctionnement interne non démocratique (Plus d'infos ici).


Les élections législatives sont la principale source de financement public des partis (avec accessoirement le remboursement des campagnes, mais avec un pourcentage triple ou quintuple à obtenir aux élections, et avec la défiscalisation des dons à 66%) : il faut pour cela obtenir au moins 1% dans au moins 50 circonscriptions sur les 577, permettant alors d'obtenir chaque année 1,70 € par électeur. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Élections_législatives_en_France#Financement_des_partis).
Aux élections législatives, il y eut au moins deux propositions concurrentes :

  1. la coalition de candidatures plus ou moins démocratiques de La Caisse Claire
  2. et celle plus radicale de Ma Voix qui refusa de s'y rallier pour cette raison.

Résultat ?

  • La Caisse Claire : Parti Pirate, La Relève Citoyenne (LRC), Parti des Citoyens Européens (PACE), À Nous la Démocratie (ANLD), Mouvement du 10 Novembre (M10N), Demain en Commun (DEC), Groupe de Réflexions et d'Actions Métropolitaines (GRAM), Lyon Convergence Citoyenne, 100% Citoyens (100%CIT), Mouvement de l'Engagement Citoyen (MEC), dont le site a disparu, a obtenu 37circonscriptions avec plus de 1%.
  • Ma Voix s'est présentée dans 43 circonscriptions dont 15eurent plus de 1%. A noter qu'ils se sont beaucoup présentés à l'étranger (11 sur 43) où ils n'ont pas atteint 1% : il n'apparaissait donc pas intéressant à l'époque de s'y présenter en priorité (les Français de l'étranger appartiennent surtout à une certaine élite qui est apparemment contre une démocratisation).
Il y avait donc un potentiel de plus d'une cinquantaine de circonscriptions à plus de 1% en 2017, et l'adhésion populaire à une réelle démocratie n'a fait que croître depuis. L'enjeu sera donc la réussite ou l'échec d'un rassemblement politique démocratique, voulant bâtir des politiques avec et à partir d'un grand nombre de citoyens, et il serait paradoxal qu'ils y parviennent moins que des politiciens classiques qui font de la politique sur leurs égos, et dont les partis classiques restent des écuries pour leur(s) champion(s).

Un exemple de succès de parti émergent populaire (et non des richissimes élitaires comme LREM financé par les plus nantis) fut le Parti Animaliste, présentant 142 candidats en 2017 dont 86 ont dépassé 1% ; ce qui lui a permis d'obtenir 90.000€ par an, soit 450.000€ pour les 5 ans de la mandature. Il a bénéficié d'un thème porteur, la protection animale, en particulier parmi une population qui était dégoûtée par la politique humaine et qui aurait pu être potentiellement abstentionniste, et aussi du soutien de vedettes et de people, progressant alors jusqu'à 2,2% au niveau national ). Il a ainsi la possibilité de promouvoir sa monothématique, qui est aussi sa limite le plafonnant dans ses résultats, alors qu'une candidature démocratique aborde tous les thèmes (dont la protection animale). Cependant après une belle performance à nouveau en 2022, le parti dépense et s'endette pour les européennes en pensant atteindre les 3% de remboursement. L'échec des européennes et la dissolution qui a immédiatement suivi à entrainé une crise financière importante, empéchant les candidatures aux législatives de 2024 et privant le parti de ses financements pour les années suivantes.

Après 2020, Décidémos s'est beaucoup concentré sur les législatives de 2022 et a travailler activement à la construction de l'alliance "Décidons Nous même" qui a permis de présenter plusieurs dizaine de candidats aux législatives et obtenir pour la première fois le financement publique grâce à une alliance technique plus large. Fort de cette expérience et de ce succès, un groupe de travail s'est formé ce qui a permis de préparer avec efficacité les élections législatives anticipées de 2024.